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🌸 #BOOKHAUL ∴ Est-ce que j’ai complètemen 🌸 #BOOKHAUL 
∴
Est-ce que j’ai complètement craqué ? 
Oui, tout à fait.

Après négociations (parce que je ne vais quand même pas tout porter 😌), quelques-unes des prochaines lectures qui m’accompagneront à l’étranger 🌎

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🇨🇺 Poussière dans le vent de Leonardo Padura
🕍 La promesse de Chaïm Potok
🇺🇸 Harlem street de James Baldwin
🇩🇪 Les enfants Oppermann de Lion Feuchtwanger
🚌 De beaux lendemains de Russell Banks
🗽 Ombres sur l’Hudson d'Isaac Bashevis Singer
🇵🇱 La famille Moskat d’Isaac Bashevis Singer
🕎 Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen 
🥨 La vengeance de Fanny de Yaniv Iczkovits

*** 
En avez-vous lus certains ? Lesquels vous tentent ?
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#Pal #summertime #tbrpilekeepsgrowing
🇮🇱 #THEREMAINSOFLOVE « Pourquoi dans cett 🇮🇱 #THEREMAINSOFLOVE 
« Pourquoi dans cette famille passait-on son temps assis autour du brasier de l’amour à ne cesser de mesurer la hauteur des flammes, quelle étrange malédiction se transmettait-on de génération en génération ». Fille de pionniers, Hemda a été élevée dans un Kibboutz par deux idéologues. Un père sévère s’efforçant de lui inculquer des valeurs communautaires et une mère en déplacement courant les financements. L’idéal sociétal pour lequel ses parents ont tout sacrifié ayant échoué, Hemda a déménagé à Jérusalem avec son mari et ses deux enfants. Alors qu’elle est malade et vit ses derniers instants, Avner et Dina se relaient à son chevet, rembobinant le fil de leur vie et de leurs regrets. Un désir tardif d’enfant, auquel Dina s’accroche malgré la folie du projet, espérant retrouver l’amour dont sa mère, dans un mimétisme inconscient, l’a privée. Le naufrage de son mariage, qu’Avner, pourtant avocat spécialisé dans la défense des causes perdues, constate avec amertume. Jeune, inexpérimenté, à l’époque il s’était précipité dans le mariage comme on prend la fuite, voyant en Salomé un moyen d’échapper à une relation maternelle trop fusionnelle. Après avoir décortiqué le délitement du couple et l’explosion de la cellule familiale dans Thèra, la passion adultérine dans Vie amoureuse et la résurgence d’un premier amour dans Douleur, l’autrice israélienne poursuit son exploration de la psyché humaine. Dans #Cequirestedenosvies, #ZeruyaShalev ajuste sa focale sur la famille, les motifs sous-jacents de la maternité et les regrets inhérents au passage du temps. Vit-on par procuration à travers ses enfants ? Sont-ils inévitablement une projection maladroite des désirs des parents ? Usant du flux de conscience woolfien pour développer des thèmes freudiens : tels que le poids de l’enfance et la répétition de schémas familiaux, Zeruya Shalev nous plonge dans les pensées tourmentées de personnages complexes et angoissés. Mettant à jour nos peurs et névroses les plus profondes. De l’âme humaine ainsi mise à nu, surgit la seule question qui devrait, au jour le jour, nous guider : à la fin, quand tout aura été dit, que restera-t-il de nos vies ? #חי 🔥
Working with my (junior) assistant 📖👧🏻🐹🫧🩵 

#donotdisturb #cestdefamille #whosaidkidsdontread #lareleveestassuree
🇮🇸 Pourquoi (il faut) lire Jón Kalman Stefánsson ?

L’auteur islandais, né en 1963 à Reykjavik, a fait de son pays natal l’épine dorsale de son œuvre. La charpente autour de laquelle il bâtit, pièce après pièce, une œuvre romanesque cohérente, dense, éblouissante, alternance d’ombre et de lumière, d’une virtuosité inouïe. #JonKalmanStefansson joue avec la matière et avec nos nerfs, fragmentant la narration, perdant son lecteur pour mieux le rattraper quelques pages après dans une courbe majestueuse télescopant les époques, faisant fi de toute linéarité. La singularité des génies, des grands romanciers en particulier, est ce trait distinctif, comme un fil rouge, reconnaissable d’emblée, un apport significatif à la littérature recoupant chacun de leur roman. Ainsi, #VirginiaWoolf a poussé à son acmé dans Les vagues le flux de conscience, #StefanZweig sa plongée dans la psyché humaine, #MarcelProust son travail sur la mémoire sensorielle et le temps, #Mishima son obsession pour la perfection et la beauté, pour Stefánsson, il me semble que son génie réside dans une exploration non-linéaire, à l’instar de notre mémoire sélective, du cœur des hommes. Des différentes formes que prend l’énergie déployée par l’être humain dans un environnement hostile pour, des ténèbres qu’il renferme, des doutes existentiels qui l’assaillent, faire émerger la beauté, la lumière. Il est évident que pour lui, l’écrivain est investi d’une mission, d’un devoir de mémoire : écrire la vie des gens, les soustraire à l’oubli. Conjurer et transcender le passage du temps, et donc la mort, par l’écrit.

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« Parce que c’est de ça que ce maudit monde a besoin en ce moment : des livres écrits pour fendre les ténèbres ! »
Jón Kalman Stefánsson, Ásta
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#Coupdefoudrelitteraire 💞 
#BestWriter ✍️ #FavouriteAuthor
🇺🇸 #GANGSOFNEWYORK « Tu sais ce que c’e 🇺🇸 #GANGSOFNEWYORK 
« Tu sais ce que c’est, l’amour ? C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre. » Tombée enceinte de l’homme qui l’a violée, Cetta Luminita, 15 ans en 1909, embarque à Naples pour le Nouveau Monde son fils sous le bras, farouchement décidée à lui offrir la vie qu’on lui a volée. Christmas, mèche blonde retombant nonchalamment sur le front et regard insolent, tiré de son enfance dans les ruelles mal famées du Lower East Side, vit avec sa mère prostituée. Loin des quartiers huppés de Manhattan, où Ruth Isaacson occupe un luxueux appartement sur Park Avenue. Les chemins du jeune voyou et de la riche héritière du West End n’auraient jamais dû se croiser si un événement terrible ne les avait rapprochés. Depuis cette nuit où la vie de Ruth s’est arrêtée, un lien puissant les relie. À mi-chemin entre David Copperfield et Les affranchis, #Legangdesreves est une fresque sociale en clair-obscur dépeignant le New-York des années 20, le quotidien des immigrés juifs et italiens, les Noirs ghettoïsés, dans une ville aux mains des parrains du crime organisé, avec pour fil rouge une histoire d’amour impossible entre deux adolescents. Un jeune wop et une riche juive des beaux quartiers. Deux amants que les circonstances de leur rencontre empêchent de s’aimer. Si tous les codes de la success-story américaine et du roman d’apprentissage en font un vrai page-turner, Le gang des rêves gagne résolument en profondeur grâce à Ruth. Un personnage féminin complexe que #LucaDiFulvio accompagne à chaque étape de sa reconstruction, sur le chemin tortueux vers le regain d’estime de soi après une agression. Des bas-fonds de New York, aux studios hollywoodiens, l’auteur italien nous offre une autre version du rêve américain incarné par un gamin effronté et attachant, une petite frappe au cœur tendre et au cerveau bien fait, qui entend écrire sa légende au sein de la pègre new-yorkaise. Tout en gardant à l’esprit la promesse faite à son premier et unique amour, à la jeune fille qu’il a sauvée et dû abandonner, de revenir la chercher. #nycbooks
🗽Balade littéraire | #NEWYORK 🇺🇸 Le te 🗽Balade littéraire | #NEWYORK 🇺🇸 

Le temps d’une escapade new-yorkaise, j’ai traversé les décors de mes dernières lectures et…marché sur les pas de Reuven Malter accompagné de son ami, le petit génie, Danny Saunders dans le quartier de #Williamsburg (L’élu, Chaïm Potok), aperçu un match de baseball qu’auraient pu jouer Les frères K (David James Duncan), avant d’emprunter le #BrooklynBridge, direction #Manhattan, où le virtuose du piano Claude Rawlings a fait ses gammes (Corps et âme, Frank Conroy), pour finir par arpenter les allées de #CentralPark, accueillant les rendez-vous amoureux de l’apprenti gangster Christmas, issu des quartiers mal famés du #LowerEastSide, et de la jeune Ruth - héritière d’un magnat juif du textile, habitant un luxueux appartement sur #ParkAvenue, du côté de l’#UpperWestSide (Le gang des rêves, Luca Di Fulvio).

***
Mes déambulations m’ont inéluctablement conduite en librairie, où j’ai feuilleté les premières pages de La trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Depuis, je ne peux m’ôter cet extrait de l’esprit…

« New York était un espace inépuisable, un labyrinthe de pas infinis, et, aussi loin qu’il allât et quelle que fût la connaissance qu’il eût de ses quartiers et de ses rues, elle lui donnait toujours la sensation qu’il était perdu. Perdu non seulement dans la cité mais tout autant en lui-même. Chaque fois qu’il sortait marcher il avait l’impression de se quitter lui-même, et, en s’abandonnant au mouvement des rues, en se réduisant à n’être qu’un œil qui voit, il pouvait échapper à l’obligation de penser, ce qui, plus que toute autre chose, lui apportait une part de paix, un vide intérieur salutaire. Autour de lui, devant lui, hors de lui, il y avait le monde qui changeait à une vitesse telle que Quinn était dans l’impossibilité de s’attarder bien longtemps sur quoi que ce soit. Le mouvement était l’essence des choses, l’acte de placer un pied devant l’autre et de se permettre de suivre la dérive de son propre corps. En errant sans but, il rendait tous les lieux égaux, et il ne lui importait plus d’être ici ou là. Ses promenades les plus réussies étaient celles où il pouvait sentir qu’il n’était nulle part. »
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#NYCBOOKS
🕎 #Williamsburg | NEW YORK Se balader dans le 🕎 #Williamsburg | NEW YORK

Se balader dans le quartier juif orthodoxe à Brooklyn, entre les Brownstones, ces maisons typiques en briques rouges, les femmes perruquées et les hommes en long caftan noir, en ayant la troublante sensation de basculer dans le décor du très beau roman d’amitié L’élu de #ChaimPotok se déroulant dans les milieux hassidiques new-yorkais, ou de la série #Unorthodox…

***
« Un bloc plus loin, les habitants appartenaient à une autre secte hassidique, des Juifs venus du sud de la Pologne, qui marchaient comme des spectres dans les rues de Brooklyn, avec leurs chapeaux noirs, leurs longs manteaux noirs, leurs barbes noires et leurs papillotes. Ces Juifs avaient leur propre rabbin, leur chef dynastique, qui pouvait retrouver la trace de sa famille dans cette magistrature rabbinique depuis Baal Shem Tov, fondateur, au XVIIIe siècle, du hassidisme, et tous le regardaient comme un personnage investi par Dieu de son autorité. Trois ou quatre sectes hassidiques de ce genre peuplaient le quartier dans lequel Danny et moi grandissions, chacun avec son rabbi, sa petite synagogue, ses habitudes et sa farouche fidélité. […] Les trottoirs de Williamsburg étaient faits de carrés de ciment craquelé, les rues étaient recouvertes d’un asphalte qui se ramollissait sous la chaleur des étés étouffants et qui se creusait de flaques profondes sous le froid aigre de l’hiver. La plupart des maisons étaient en grès, pressées les unes contre les autres, et il n’y en avait aucune qui eût plus de deux ou trois étages. Dans ces maisons habitaient des Juifs, des Irlandais, des Allemands… »
L’élu, Chaïm Potok
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#NewYork #Brooklyn #Williamsburg #JewishCommunity #nycbooks
⚾️ #FRATRIE « Des familles aussi solides que ⚾️ #FRATRIE
« Des familles aussi solides que la mienne continuaient à lutter pour se construire une identité, et des personnages aussi vaillants que mes frères et sœurs se battaient encore pour devenir des adultes le moins grotesques possible. Mais nos vies étaient violentées, manipulées et, pour des dizaines de milliers d’entre elles, brisées par les sinistres machinations de ces hommes à la puissance répugnante. » De Camas, cité ouvrière de la côte Ouest des États-Unis, à un trou paumé du Canada, en passant par la jungle vietnamienne ou l’effervescence des villes indiennes, #LesfreresK embrasse, avec un humour désarmant et une tendresse enveloppante, de 1956 à 1980, le destin d’une fratrie prise dans les mailles de l’histoire de son pays. Ancien joueur de base-ball semi-pro à la carrière brisée, reconverti en ouvrier fauché trimant dans une usine à papier, Hugh est la clé de voûte et le père aimant d’une famille de six enfants. Malgré les conflits idéologiques entre Everett, le révolté, qui a fait de son engagement politique le déversoir naturel de sa nature conflictuelle, et sa mère, Laura, fervente adventiste dont l’extrémisme religieux vaut les diatribes enflammés de son fils ainé, l’ascétisme de Peter, l’intellectuel orientalisant en route vers l’illumination, ou encore la désinvolture d’Irwin, le colosse au cœur généreux, l’amour est omniprésent. Le liant d’une vie familiale mouvementée, que Kade, le narrateur, chronique magnifiquement, éclairant les choix de chacun à la lumière des événements. Ainsi, la frustration de Hugh alimente la colère d’Everett, le caractère fuyant de Peter lui permet de s’affirmer en endossant une nouvelle identité et la piété de Laura fait office de bouclier face aux fantômes de son passé. En intégrant sa saga familiale dans une fresque sociale ambitieuse, #DavidJamesDuncan nous offre une version revisitée de David contre Goliath. D’une famille soudée qui, à beau se déchirer dans l’intimité, présente un front uni dans l’adversité. Le tout composant une somme imposante de 800 pages gorgées de vie, où on rit autant qu’on pleure, et un tableau vibrant de la nature humaine. Un monument de la littérature américaine !
🌍 Tour du monde | #ISLAND 🏝️ Après quatr 🌍 Tour du monde | #ISLAND 🏝️

Après quatre mois et demi à arpenter le globe, 2 continents et 7 pays traversés - Nouvelle-Zélande, Cambodge, Thaïlande, Népal, Indonésie, Corée du Sud et Japon, trois constats s’imposent : le tourisme est une plaie 🤦🏻‍♀️, j’adore voyager à pied et l’insularité ! Qui dit insularité, ne dit pas forcément #RobinsonCrusoe ou Tom Hanks paumé sur une île déserte avec pour seul compagnon Wilson le ballon, île paradisiaque et farniente - quoique qu’à #GiliMeno ça s’y apparentait 🐢- mais plutôt endroits isolés, enclaves en marge de la société où des traditions séculaires perdurent. Des lieux de silence où trouver la paix, se ressourcer et respirer. Quelques semaines après avoir quitté l’île volcanique de Jeju - bien que je savourais pleinement l’instant présent, le temps a joué son rôle et permis au voyage de décanter, de prendre de la valeur à travers les images qui me reviennent régulièrement en mémoire - je réalise la chance que j’ai eu de découvrir cette île, la culture des #Haenyeo, de pouvoir en faire le tour à pied grâce au #JejuOlleTrail parfaitement balisé, d’admirer jour après jour des paysages sublimes entre terre et mer. Avec du recul, depuis le début de mon tour du monde en duo la Corée du Sud est - pour le moment - ma destination préférée. Sans doute que le fait d’y être allée sans préparation m’a permis de pleinement l’apprécier, contrairement au Japon qui s’est révélé une déception d’autant plus grande que mes attentes l’étaient.

🛃 Ps : pour la dernière photo, c’est la douane qui va être contente 

🇳🇿🇰🇭🇹🇭🇳🇵🇮🇩🇰🇷🇯🇵 🔜 🇨🇦 🇺🇸 

🧭 En voyage, vous êtes plutôt team chill & farniente ou rando à sac à dos ? Préparation du périple au millimètre près ou à l’arrache, on verra advienne que pourra ?
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#한국 #제주도 #JejuIsland #backpacker #travelaroundtheworld #feelinglucky
📖 #Lectureencours « Ce récit est celui d’u 📖 #Lectureencours « Ce récit est celui d’un entrelacs de huit êtres humains, dont seul un était joueur de base-ball professionnel. Ce sport était son art, sa famille, son dur quotidien. »

Des jours que je vibre au rythme de la fratrie Chance. Entre excès de puritanisme, fanatisme religieux, carrière sportive brisée, mariage chancelant, coups de gueule et fous rire au dîner, complicité fraternelle, guerre du Vietnam, mouvement hippie, matchs de base-ball et joutes idéologiques acharnées… cette chronique d’une famille nombreuse américaine d’une ville ouvrière de la côte Ouest des États-Unis qui, face aux épreuves ordinaires de la vie, puise dans l’amour de ses membres des ressources extraordinaires, est une saga familiale magnifiquement incarnée, tendre et généreuse, embrassant avec un humour désarmant les tensions inévitables régissant les relations de huit êtres humains réunis sous un même toit. #DavidJamesDuncan nous offre une fresque sociale d’une profonde humanité et un tableau de l’Amérique des années soixante désillusionnée, uniquement rehaussé par l’énergie de ceux qui par fierté et intégrité personnelle refusent d’abdiquer alors que le rêve américain n’est déjà pour eux qu’un mirage lointain.

« Tout ce que je veux, c’est que tu te battes. Pour rester vivant à l’intérieur ! Coûte que coûte ! »

« Des familles aussi solides que la mienne continuaient à lutter pour se construire une identité, et des personnages aussi vaillants que mes frères et sœurs se battaient encore pour devenir des adultes le moins grotesques possible. Mais nos vies étaient violentées, manipulées et, pour des dizaines de milliers d’entre elles, brisées par les sinistres machinations de ces hommes à la puissance répugnante. »

L’échec d’une société ayant pour vertus cardinales : l’argent et la réussite
« La meilleure façon de dépouiller le rêve de toute une vie de son charme, c’est tout simplement de le faire devenir réalité. »

Trump & compagnie…
« Ce genre [la farce] capable de bouffer à tous les râteliers s’étaient accouplé avec la démocratie pour accoucher d’un bâtard prétendument invincible : la gouvernance par la force de la farce. »
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#sagafamiliale #americandream ⚾️
La Corée, entre tradition et modernité… un cli La Corée, entre tradition et modernité… un cliché pas usurpé

🤳🏻 Selfies en tenue traditionnelle (Hanbok - 한복) dans le #BukchonHanokVillage et balade dans le village hanok de Ikseon-dong

🥢 Déjeuner local de Kimchi Jjigae pour 3 euros dans une gargote familiale (Ttukbaegi-jip) #김치찌개 🥬

⛰️ Randonnées dans le Bukhansan National Park avec ascension du Jaunbong Peak pour une vue imprenable sur Séoul & en bord de mer dans le parc Igidae à Busan

🏙️ Contraste saisissant entre les jardins du Temple bouddhiste #Bongeunsa datant de 794 #봉은사서울 et les buildings du quartier d’affaires Gangnam en arrière-plan 

Non capturés : un grand cru 1985 débouché pour notre dernier soir à Busan dans un bar à vin français (@jazzpub318) tenu par des coréens (@rumioppa) et le plateau de fromages qui l’accompagnait 🍷🧀, le sourire des habitants de l’île de Jeju qui nous ont encouragés sur le #JejuOlleTrail, les #Haenyeo en train de plonger, les différents types de café testés - avec une nette préférence pour le Vanilla Latte, ou encore tous les smoothies blueberry engloutis, les spécialités culinaires dont le poulpe vivant, le soju & beer, le kimchijeon ou galette de Kimchi… Je repars le cœur gros et la tête pleine de souvenirs qui resteront gravés à vie 🥹❤️
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#한국 #KoreaTravel #TakeMeBack
✊🏿#BLACKBOOKSMATTER « À l’âge de douze ✊🏿#BLACKBOOKSMATTER 
« À l’âge de douze ans, j’avais une notion de la signification de la vie qu’aucune éducation ne pourrait jamais changer, et la conviction qu’on ne la saisissait qu’à force de lutter pour arracher un sens à des souffrances insensées. » Récit autobiographique culte, #BlackBoy sonde les relations interraciales dans le Sud ségrégationniste des États-Unis et la construction de l’identité noire. L’un des premiers témoignages écrit par un afro-américain sur son quotidien : entre pauvreté et exclusion, émaillé de morts soudaines, de lynchages, d’humiliations domestiques, de départs précipités… où la « menace qui émanait des Blancs invisibles » créé un climat anxiogène. Cet état de tension permanent finit par se transférer au sein des foyers noirs. Régulièrement corrigé à coups de fouet, balloté du Tennessee, au Mississippi, en passant par l’Arkansas, élevé dans une famille bigotte adventiste du septième jour, petit-fils d’esclave ayant combattu pendant la Guerre de Sécession, fils d’un père alcoolique ayant quitté le foyer et d’une mère victime d’un AVC, #RichardWright retranscrit à partir de son expérience de vie chaotique de ses 6 à ses 19 ans les mécanismes du conditionnement et d’autodéfense qui se développe automatiquement. Comment le racisme, la haine de l’autre se forgent et la violence se transmet. Et comment les épreuves subies, la colère refoulée, l’obséquiosité et la docilité la nourrissent. L’isolement de Richard Wright est double : considéré comme un sous-homme par les Blancs, il est rejeté par les Noirs pour avoir refusé de « jouer son rôle social traditionnel » : « il m’était impossible de faire de la servilité une partie machinale de mon comportement » et avoir osé briser le tabou ultime de la race. Tiraillé par la faim - physique, émotionnelle et intellectuelle, Richard Wright trouve heureusement dans la littérature, et plus tard l’écriture, un terrain de contestation. Cette chronique d’un enfant esseulé devenu un homme révolté face à l’inertie des siens, prouve que la place que l’on occupe dans la société est le fruit d’une construction à un instant précis de l’Histoire d’un pays, qu’il est toujours audacieux de questionner.
🦑🤿#JEJUISLAND Il y a des endroits comme ça 🦑🤿#JEJUISLAND

Il y a des endroits comme ça, mine de rien, qui vous attrapent et ne vous lâchent pas.
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#JejuIledeBeaute #JejuOlleTrail 🐚 🌻 #Haenyeo 🧜‍♀️
🎼 #MUSICALGENIUS « Nul ne savait que la musi 🎼 #MUSICALGENIUS 
« Nul ne savait que la musique l’avait sauvé. Que, grâce à elle, il l’avait échappé belle. Diplôme de Cadbury ou pas, sans musique il n’était rien. Sans musique, il serait encore, et toujours, cet enfant vague, faible, aussi évanescent qu’une volute de fumée. » New York, années quarante. À six ans, Claude Rawlings vit avec sa mère dans un appartement en sous-sol, où, du soupirail, il observe le ballet des passants. Le rythme de leur pas dessinant les contours d’une mélodie dans son esprit. Intrigué par des partitions trouvées dans un piano désaccordé qu’il ne peut déchiffrer, Claude pousse la porte du magasin de musique Weisfeld. Accueilli par celui qui deviendra son mentor, Claude commence un apprentissage lent et exigeant. Ses prédispositions se révèlent rapidement. Les mains sur le clavier, il s’oublie, grandit en marge du monde entraîné par les plus grands. La musique sera son ticket d’entrée dans l’univers privilégié des artistes new-yorkais : écoles d’élite, entrée dans les grandes familles, professeurs émérites, concerts à Carnegie Hall… Des débuts fracassants rattrapés, pourtant, l’âge avançant, par un sentiment d’imposture lancinant. Le malaise, prenant racine dans ses origines familiales floues - une mère défaillante, un père inconnu, érige un mur sur lequel se heurte son inspiration. Lui, qui a « travaillé la musique toute sa vie, poussé par le besoin de pénétrer de plus en plus profondément ses mystères, soutenu par son aptitude à le faire ». Sa carrière à l’arrêt, frustré, Claude comprend que pour créer, déployer ses talents de compositeur, il doit s’émanciper de son statut de jeune musicien ultra doué et trouver sa vraie valeur. Transcender « la question de sa naissance », « la honte de ne pas savoir la vérité » et rendre hommage à ceux qui l’ont aidé. Brassant une galerie de personnages chaleureux et mystérieux, #FrankConroy nous embarque pour une traversée des apparences, de Brooklyn à la 5e Avenue, embrassant le destin exceptionnel d’un prodige de la musique. #Corpsetame est un roman d’apprentissage bouleversant dans sa retranscription douloureuse de la fin de l’enfance et du temps de l’innocence.
#Coupdecoeurlitteraire 💜
📍Séoul | #LIBRAIRIE 🛋️ Tunnels et murs d 📍Séoul | #LIBRAIRIE 🛋️

Tunnels et murs de livres, coins de lecture cosy, design soigné, les librairies coréennes sont à l’image du pays : élégantes, branchées, dotées d’une identité affirmée et d’une architecture alliant originalité et modernité. Tour d’horizon de mes préférées 📚 

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STARFIELD LIBRARY
⚲ Gangnam (COEX Mall)

Logée en plein cœur du centre commercial le plus populaire de Séoul, avec ses étagères de 13 mètres de haut, ses 70 000 ouvrages et ses installations artistiques, la #StarfieldLibrary, qui s’étend sur 2 800m2, remporte la palme de l’architecture la plus impressionnante !
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ARC.N.BOOK 

Lieux prisés pour les tournages de #Kdrama (Run on, Live on, Start-Up…) les librairies de la chaîne #ArcNBook jouent la carte de l’élégance avec des couleurs chaudes, une ambiance feutrée et des arches de livres éclairées d’une lumière tamisée.
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BOOK PARK
(북파크)
⚲ Itaewon

Lieu chaleureux ultra branché avec son mur de livres allant du rez-de-chaussée au plafond, l’endroit est idéal pour bouquiner dans un canapé en sirotant une tasse de café latte au son d’une musique jazzy. Mon spot lecture préféré.
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BOOK BOGO
(서울책보고)
⚲ Songpa-gu

Ancien entrepôt reconverti en librairie, dont la célébrité tient autant à sa structure en acier gris anthracite, qu’à son architecture en arc-de-cercle, #BookBogo est un espace culturel créé par la mairie de Séoul dans le quartier de Gangnam, rassemblant plus de 120 000 livres d’occasion.
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Foreign Book Store 
⚲ Itaewon

Des ouvrages d’occasion pêle-mêle recouverts d’une fine particule de poussière, des couloirs exigus où on se fraie un chemin avec difficulté, slalomant entre des tours de livres qui oscillent dangereusement… Ouverte en 1973 dans le quartier international d’Itaewon, #TheForeignBookStore est l’une des plus anciennes librairies anglaises de Séoul et une véritable caverne d’Ali Baba. Un lieu chaleureux qui me fait penser à la chaumière encombrée de Merlin L’enchanteur.
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Une préférence ?
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#WoldTour #BookLovers #Library #Bookstore
Les premières lignes d’un bon bouquin suffisent Les premières lignes d’un bon bouquin suffisent à vous emporter… 🎹 🎶 #incipit 

« Sa première vision sur l’extérieur était le soupirail en forme d’éventail de l’appartement en sous-sol. »
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#CurrentlyReading #FranckConroy #CorpsEtAme #ComingOfAge #NewYork 🚖
✡️ #LIFECHANGINGBOOKS « Des divergences sin ✡️ #LIFECHANGINGBOOKS 
« Des divergences sincères n’avaient jamais suffi à détruire une amitié… » Alors que les Alliés sont sur le point de débarquer, à Brooklyn dans le quartier juif de Williamsburg, deux équipes d’élèves de Yeshivas, sous couvert d’une partie de base-ball, se livrent un duel idéologique enragé, se soldant par un œil poché et une nouvelle amitié. Cristallisant toutes les contradictions du monde juif, l’attachement profond entre Danny et Reuven, issus de deux communautés opposées, en absorbe bientôt toutes les tensions liées à la découverte de la Shoah. « L’assassinat de six millions de Juifs ne prendrait son sens que le jour où serait créé un État juif. C’est seulement alors que leur sacrifice commencerait à avoir un sens… » Le projet sioniste, ardemment soutenu par le père de Reuven Malter - un éminent savant, pieux et chaleureux, est rejeté catégoriquement par le père hassidique de Danny Saunders - un grand talmudiste ayant conduit sa communauté victime des pogroms en Russie aux États-Unis. Au fil des années, les divergences intellectuelles des parents pèsent sur leur amitié, au départ fondée sur leur complémentarité : Reuven le mathématicien aspirant rabbin et Danny l’étudiant brillant passionné de psychologie. Le père de Reuven, conscient des capacités extraordinaires de Danny, va affûter son esprit critique en lui ouvrant les portes d’un savoir laïc et hérétique. Tourmenté et solitaire, le fils prodige « pris au piège par sa barbe et ses papillotes » est déchiré entre son devoir filial et sa vocation. Aura-t-il le courage de s’émanciper du chemin tout tracé par son père, dont il a hérité la charge de tzaddik ? À travers le conflit moral auquel est confronté l’héritier d’une dynastie rabbinique et les secrets d’une éducation stricte, #ChaimPotok souligne l’antagonisme entre individualisme et judaïsme sectaire ou la douloureuse construction identitaire lorsque que l’on vit en autarcie dans une communauté fermée. Introduction passionnante à la mystique juive, #Lelu est un magnifique roman d’amitié se déroulant dans les milieux orthodoxes new-yorkais divisés par l’événement tant attendu par le « peuple élu ». #Coupdecoeurlitteraire 💜
📚#BOOKHAUL 💐 

Grands romans américains, récits d’apprentissage, histoires d’amour adolescentes ou d’amitié, sagas familiales ou encore le premier volet d’un diptyque islandais de mon écrivain contemporain préféré… Voici les petits nouveaux fraîchement réceptionnés en Corée ! 

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L’envers du rêve américain…
(#Bookclub du @prixbookstagram)

⛓️Beloved de Toni Morrison (#PulitzerPrize 1988)
Entrée dans l’œuvre de la première femme afro-américaine à avoir reçu le #NobelPrizeLiterature en 1993 pour « ses romans caractérisés par une force visionnaire et une portée poétique, qui donne vie à un aspect essentiel de la réalité américaine. »

✊🏿Black Boy de Richard Wright 
Récit autobiographique retraçant la jeunesse de l’écrivain dans les années 20, au plus fort de la ségrégation raciale aux USA.

⚾️ Les frères K de David James Duncan
Un joli pavé dont j’attendais la sortie poche depuis des années. Les années 70, une fratrie soudée, de l’amour, des conflits, la guerre du Vietnam, du baseball aussi… Rires et larmes sont au programme.

Des romans d’apprentissage…

…à New York

🕎 L’élu de Chaïm Potok 
Un grand roman d’amitié entre deux adolescents issus de communautés différentes dans les milieux hassidiques new-yorkais.

🎶 Corps et âme de Franck Conroy
New York, années 40. L’ascension d’un jeune prodige de la musique classique retracée dans un roman-fleuve aux allures dickensiennes.
#clublecturelivresetparlotte 

…en Écosse

🏳️‍🌈 Mungo de Douglas Stuart
Après le succès de #ShuggieBain - #BookerPrize for fiction en 2020 - l’auteur écossais revient avec un roman social sombre qui s’annonce intense, autour de la difficulté de vivre son homosexualité. La sortie de janvier impossible à manquer !

Une #sagaislandaise…

🐟 D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds de Jón Kalman Stefánsson 
Retour sur les terres sauvages de l’Islande avec Ari, éditeur exilé au Danemark, personnage central d’une chronique familiale qui fait s’entrelacer trois époques et trois générations d’une famille islandaise.

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Certains vous tentent ? En avez-vous lus ?
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#PAL 

Ps : bravo à la librairie universelle @lireka_livres pour les envois dans le monde entier 👏 Au top !
🛋️ #LIBRAIRIE en Corée ! 🤩 #북파크 🇰🇷

Popularisée par le #KoreanDrama Chicago Typewriter, la @bookpark_ library, située au 2e et 3e étage de l'espace culturel @bluesquare_food_culture dans le quartier d’Itaewon à Séoul, est un bijou d’architecture - avec ses murs remplis de milliers de livres allant du sol au plafond - et un paradis pour les lecteurs. Un lieu cosy, ultra branché, où bouquiner lové dans un canapé en cuir, au son d’une playlist jazzy, éclairé par une lumière chaude, avec un joli coin café. L’ambiance chaleureuse et silencieuse en fait un de mes spots lecture visités dans le monde préférés ❤️ Si j’habitais ici, j’y passerais ma vie.
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#VisitKorea #SeoulHotSpot #Itaewon #Readingnook #BookLovers #Library #KDrama
🌻#COUPDECOEURLITTERAIRE « Est-il possible de 🌻#COUPDECOEURLITTERAIRE 
« Est-il possible de se fuir soi-même ? …s’il n’existe aucun chemin qui mène hors du monde… » Si celui-ci est trop étriqué pour satisfaire au tempérament fougueux d’une femme au foyer étouffant au cœur de l’hiver islandais, la société doit-elle pour autant la condamner pour avoir fui ses responsabilités et rêver d’une autre vie ? Quel refuge offrir aux êtres flamboyants, fragiles, à la sensibilité inadaptée au quotidien banal qui leur est proposé ? Télescopant les époques - des années cinquante à aujourd’hui, faisant fi de toute linéarité - subterfuge que l’être humain en quête de sens a conçu pour se donner un semblant de stabilité, Sigvaldi, reconstitue le destin torturé d’Ásta, sa fille. Le temps est compté. Allongé dans la rue, au pied de l’échelle qu’il a dégringolée, les souvenirs affluent, qu’il confie à une inconnue. Son amour passionnel pour la mère d’Ásta, l’ardeur de leurs étreintes, sa fascination pour cette épouse d’une beauté douloureuse qu’il a échoué à rendre heureuse, de ses fêlures, des conflits et des accalmies, de la lente descente aux enfers de leur couple sombrant au rythme des verres éclusés, jusqu’au jour où, sans un mot, ni une explication, Helga est partie, abandonnant ses deux filles et son mari. Comme toujours, chez Stefánsson, vivre est une affaire de survie. À l’instar du combat mené par Ásta pour s’émanciper de la mélancolie mâtinée de folie dont elle a hérité et étancher sa soif de liberté et d’indépendance, qui la retient d’aimer. Effrayée à l’idée de perdre le contrôle de sa vie en la cédant à autrui. Quand ceux censés nous protéger ont échoué, comment aimer sans y voir une marque de vulnérabilité ? #JonKalmanStefansson fait émerger la beauté des parcours chaotiques des êtres ordinaires peuplant ses romans, ballottés au gré des événements, comme ce pays, rude et puissant, balayé par des rafales de vent. Et c’est éblouissant. « Parce que c’est de ça que ce maudit monde a besoin en ce moment : des livres écrits pour fendre les ténèbres ! » Ásta (dérivé de « ast » amour en islandais) est de ceux-là : une tentative de fendre l’armure, un éclair de poésie, dans un monde qui s’assombrit. #sagaislandaise
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🌸 #BOOKHAUL ∴ Est-ce que j’ai complètemen 🌸 #BOOKHAUL 
∴
Est-ce que j’ai complètement craqué ? 
Oui, tout à fait.

Après négociations (parce que je ne vais quand même pas tout porter 😌), quelques-unes des prochaines lectures qui m’accompagneront à l’étranger 🌎

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🇨🇺 Poussière dans le vent de Leonardo Padura
🕍 La promesse de Chaïm Potok
🇺🇸 Harlem street de James Baldwin
🇩🇪 Les enfants Oppermann de Lion Feuchtwanger
🚌 De beaux lendemains de Russell Banks
🗽 Ombres sur l’Hudson d'Isaac Bashevis Singer
🇵🇱 La famille Moskat d’Isaac Bashevis Singer
🕎 Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen 
🥨 La vengeance de Fanny de Yaniv Iczkovits

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En avez-vous lus certains ? Lesquels vous tentent ?
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#Pal #summertime #tbrpilekeepsgrowing
🇮🇱 #THEREMAINSOFLOVE « Pourquoi dans cett 🇮🇱 #THEREMAINSOFLOVE 
« Pourquoi dans cette famille passait-on son temps assis autour du brasier de l’amour à ne cesser de mesurer la hauteur des flammes, quelle étrange malédiction se transmettait-on de génération en génération ». Fille de pionniers, Hemda a été élevée dans un Kibboutz par deux idéologues. Un père sévère s’efforçant de lui inculquer des valeurs communautaires et une mère en déplacement courant les financements. L’idéal sociétal pour lequel ses parents ont tout sacrifié ayant échoué, Hemda a déménagé à Jérusalem avec son mari et ses deux enfants. Alors qu’elle est malade et vit ses derniers instants, Avner et Dina se relaient à son chevet, rembobinant le fil de leur vie et de leurs regrets. Un désir tardif d’enfant, auquel Dina s’accroche malgré la folie du projet, espérant retrouver l’amour dont sa mère, dans un mimétisme inconscient, l’a privée. Le naufrage de son mariage, qu’Avner, pourtant avocat spécialisé dans la défense des causes perdues, constate avec amertume. Jeune, inexpérimenté, à l’époque il s’était précipité dans le mariage comme on prend la fuite, voyant en Salomé un moyen d’échapper à une relation maternelle trop fusionnelle. Après avoir décortiqué le délitement du couple et l’explosion de la cellule familiale dans Thèra, la passion adultérine dans Vie amoureuse et la résurgence d’un premier amour dans Douleur, l’autrice israélienne poursuit son exploration de la psyché humaine. Dans #Cequirestedenosvies, #ZeruyaShalev ajuste sa focale sur la famille, les motifs sous-jacents de la maternité et les regrets inhérents au passage du temps. Vit-on par procuration à travers ses enfants ? Sont-ils inévitablement une projection maladroite des désirs des parents ? Usant du flux de conscience woolfien pour développer des thèmes freudiens : tels que le poids de l’enfance et la répétition de schémas familiaux, Zeruya Shalev nous plonge dans les pensées tourmentées de personnages complexes et angoissés. Mettant à jour nos peurs et névroses les plus profondes. De l’âme humaine ainsi mise à nu, surgit la seule question qui devrait, au jour le jour, nous guider : à la fin, quand tout aura été dit, que restera-t-il de nos vies ? #חי 🔥
Working with my (junior) assistant 📖👧🏻🐹🫧🩵 

#donotdisturb #cestdefamille #whosaidkidsdontread #lareleveestassuree
🇮🇸 Pourquoi (il faut) lire Jón Kalman Stefánsson ?

L’auteur islandais, né en 1963 à Reykjavik, a fait de son pays natal l’épine dorsale de son œuvre. La charpente autour de laquelle il bâtit, pièce après pièce, une œuvre romanesque cohérente, dense, éblouissante, alternance d’ombre et de lumière, d’une virtuosité inouïe. #JonKalmanStefansson joue avec la matière et avec nos nerfs, fragmentant la narration, perdant son lecteur pour mieux le rattraper quelques pages après dans une courbe majestueuse télescopant les époques, faisant fi de toute linéarité. La singularité des génies, des grands romanciers en particulier, est ce trait distinctif, comme un fil rouge, reconnaissable d’emblée, un apport significatif à la littérature recoupant chacun de leur roman. Ainsi, #VirginiaWoolf a poussé à son acmé dans Les vagues le flux de conscience, #StefanZweig sa plongée dans la psyché humaine, #MarcelProust son travail sur la mémoire sensorielle et le temps, #Mishima son obsession pour la perfection et la beauté, pour Stefánsson, il me semble que son génie réside dans une exploration non-linéaire, à l’instar de notre mémoire sélective, du cœur des hommes. Des différentes formes que prend l’énergie déployée par l’être humain dans un environnement hostile pour, des ténèbres qu’il renferme, des doutes existentiels qui l’assaillent, faire émerger la beauté, la lumière. Il est évident que pour lui, l’écrivain est investi d’une mission, d’un devoir de mémoire : écrire la vie des gens, les soustraire à l’oubli. Conjurer et transcender le passage du temps, et donc la mort, par l’écrit.

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« Parce que c’est de ça que ce maudit monde a besoin en ce moment : des livres écrits pour fendre les ténèbres ! »
Jón Kalman Stefánsson, Ásta
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#Coupdefoudrelitteraire 💞 
#BestWriter ✍️ #FavouriteAuthor
🇺🇸 #GANGSOFNEWYORK « Tu sais ce que c’e 🇺🇸 #GANGSOFNEWYORK 
« Tu sais ce que c’est, l’amour ? C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre. » Tombée enceinte de l’homme qui l’a violée, Cetta Luminita, 15 ans en 1909, embarque à Naples pour le Nouveau Monde son fils sous le bras, farouchement décidée à lui offrir la vie qu’on lui a volée. Christmas, mèche blonde retombant nonchalamment sur le front et regard insolent, tiré de son enfance dans les ruelles mal famées du Lower East Side, vit avec sa mère prostituée. Loin des quartiers huppés de Manhattan, où Ruth Isaacson occupe un luxueux appartement sur Park Avenue. Les chemins du jeune voyou et de la riche héritière du West End n’auraient jamais dû se croiser si un événement terrible ne les avait rapprochés. Depuis cette nuit où la vie de Ruth s’est arrêtée, un lien puissant les relie. À mi-chemin entre David Copperfield et Les affranchis, #Legangdesreves est une fresque sociale en clair-obscur dépeignant le New-York des années 20, le quotidien des immigrés juifs et italiens, les Noirs ghettoïsés, dans une ville aux mains des parrains du crime organisé, avec pour fil rouge une histoire d’amour impossible entre deux adolescents. Un jeune wop et une riche juive des beaux quartiers. Deux amants que les circonstances de leur rencontre empêchent de s’aimer. Si tous les codes de la success-story américaine et du roman d’apprentissage en font un vrai page-turner, Le gang des rêves gagne résolument en profondeur grâce à Ruth. Un personnage féminin complexe que #LucaDiFulvio accompagne à chaque étape de sa reconstruction, sur le chemin tortueux vers le regain d’estime de soi après une agression. Des bas-fonds de New York, aux studios hollywoodiens, l’auteur italien nous offre une autre version du rêve américain incarné par un gamin effronté et attachant, une petite frappe au cœur tendre et au cerveau bien fait, qui entend écrire sa légende au sein de la pègre new-yorkaise. Tout en gardant à l’esprit la promesse faite à son premier et unique amour, à la jeune fille qu’il a sauvée et dû abandonner, de revenir la chercher. #nycbooks
🗽Balade littéraire | #NEWYORK 🇺🇸 Le te 🗽Balade littéraire | #NEWYORK 🇺🇸 

Le temps d’une escapade new-yorkaise, j’ai traversé les décors de mes dernières lectures et…marché sur les pas de Reuven Malter accompagné de son ami, le petit génie, Danny Saunders dans le quartier de #Williamsburg (L’élu, Chaïm Potok), aperçu un match de baseball qu’auraient pu jouer Les frères K (David James Duncan), avant d’emprunter le #BrooklynBridge, direction #Manhattan, où le virtuose du piano Claude Rawlings a fait ses gammes (Corps et âme, Frank Conroy), pour finir par arpenter les allées de #CentralPark, accueillant les rendez-vous amoureux de l’apprenti gangster Christmas, issu des quartiers mal famés du #LowerEastSide, et de la jeune Ruth - héritière d’un magnat juif du textile, habitant un luxueux appartement sur #ParkAvenue, du côté de l’#UpperWestSide (Le gang des rêves, Luca Di Fulvio).

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Mes déambulations m’ont inéluctablement conduite en librairie, où j’ai feuilleté les premières pages de La trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Depuis, je ne peux m’ôter cet extrait de l’esprit…

« New York était un espace inépuisable, un labyrinthe de pas infinis, et, aussi loin qu’il allât et quelle que fût la connaissance qu’il eût de ses quartiers et de ses rues, elle lui donnait toujours la sensation qu’il était perdu. Perdu non seulement dans la cité mais tout autant en lui-même. Chaque fois qu’il sortait marcher il avait l’impression de se quitter lui-même, et, en s’abandonnant au mouvement des rues, en se réduisant à n’être qu’un œil qui voit, il pouvait échapper à l’obligation de penser, ce qui, plus que toute autre chose, lui apportait une part de paix, un vide intérieur salutaire. Autour de lui, devant lui, hors de lui, il y avait le monde qui changeait à une vitesse telle que Quinn était dans l’impossibilité de s’attarder bien longtemps sur quoi que ce soit. Le mouvement était l’essence des choses, l’acte de placer un pied devant l’autre et de se permettre de suivre la dérive de son propre corps. En errant sans but, il rendait tous les lieux égaux, et il ne lui importait plus d’être ici ou là. Ses promenades les plus réussies étaient celles où il pouvait sentir qu’il n’était nulle part. »
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#NYCBOOKS
🕎 #Williamsburg | NEW YORK Se balader dans le 🕎 #Williamsburg | NEW YORK

Se balader dans le quartier juif orthodoxe à Brooklyn, entre les Brownstones, ces maisons typiques en briques rouges, les femmes perruquées et les hommes en long caftan noir, en ayant la troublante sensation de basculer dans le décor du très beau roman d’amitié L’élu de #ChaimPotok se déroulant dans les milieux hassidiques new-yorkais, ou de la série #Unorthodox…

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« Un bloc plus loin, les habitants appartenaient à une autre secte hassidique, des Juifs venus du sud de la Pologne, qui marchaient comme des spectres dans les rues de Brooklyn, avec leurs chapeaux noirs, leurs longs manteaux noirs, leurs barbes noires et leurs papillotes. Ces Juifs avaient leur propre rabbin, leur chef dynastique, qui pouvait retrouver la trace de sa famille dans cette magistrature rabbinique depuis Baal Shem Tov, fondateur, au XVIIIe siècle, du hassidisme, et tous le regardaient comme un personnage investi par Dieu de son autorité. Trois ou quatre sectes hassidiques de ce genre peuplaient le quartier dans lequel Danny et moi grandissions, chacun avec son rabbi, sa petite synagogue, ses habitudes et sa farouche fidélité. […] Les trottoirs de Williamsburg étaient faits de carrés de ciment craquelé, les rues étaient recouvertes d’un asphalte qui se ramollissait sous la chaleur des étés étouffants et qui se creusait de flaques profondes sous le froid aigre de l’hiver. La plupart des maisons étaient en grès, pressées les unes contre les autres, et il n’y en avait aucune qui eût plus de deux ou trois étages. Dans ces maisons habitaient des Juifs, des Irlandais, des Allemands… »
L’élu, Chaïm Potok
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#NewYork #Brooklyn #Williamsburg #JewishCommunity #nycbooks
⚾️ #FRATRIE « Des familles aussi solides que ⚾️ #FRATRIE
« Des familles aussi solides que la mienne continuaient à lutter pour se construire une identité, et des personnages aussi vaillants que mes frères et sœurs se battaient encore pour devenir des adultes le moins grotesques possible. Mais nos vies étaient violentées, manipulées et, pour des dizaines de milliers d’entre elles, brisées par les sinistres machinations de ces hommes à la puissance répugnante. » De Camas, cité ouvrière de la côte Ouest des États-Unis, à un trou paumé du Canada, en passant par la jungle vietnamienne ou l’effervescence des villes indiennes, #LesfreresK embrasse, avec un humour désarmant et une tendresse enveloppante, de 1956 à 1980, le destin d’une fratrie prise dans les mailles de l’histoire de son pays. Ancien joueur de base-ball semi-pro à la carrière brisée, reconverti en ouvrier fauché trimant dans une usine à papier, Hugh est la clé de voûte et le père aimant d’une famille de six enfants. Malgré les conflits idéologiques entre Everett, le révolté, qui a fait de son engagement politique le déversoir naturel de sa nature conflictuelle, et sa mère, Laura, fervente adventiste dont l’extrémisme religieux vaut les diatribes enflammés de son fils ainé, l’ascétisme de Peter, l’intellectuel orientalisant en route vers l’illumination, ou encore la désinvolture d’Irwin, le colosse au cœur généreux, l’amour est omniprésent. Le liant d’une vie familiale mouvementée, que Kade, le narrateur, chronique magnifiquement, éclairant les choix de chacun à la lumière des événements. Ainsi, la frustration de Hugh alimente la colère d’Everett, le caractère fuyant de Peter lui permet de s’affirmer en endossant une nouvelle identité et la piété de Laura fait office de bouclier face aux fantômes de son passé. En intégrant sa saga familiale dans une fresque sociale ambitieuse, #DavidJamesDuncan nous offre une version revisitée de David contre Goliath. D’une famille soudée qui, à beau se déchirer dans l’intimité, présente un front uni dans l’adversité. Le tout composant une somme imposante de 800 pages gorgées de vie, où on rit autant qu’on pleure, et un tableau vibrant de la nature humaine. Un monument de la littérature américaine !
🌍 Tour du monde | #ISLAND 🏝️ Après quatr 🌍 Tour du monde | #ISLAND 🏝️

Après quatre mois et demi à arpenter le globe, 2 continents et 7 pays traversés - Nouvelle-Zélande, Cambodge, Thaïlande, Népal, Indonésie, Corée du Sud et Japon, trois constats s’imposent : le tourisme est une plaie 🤦🏻‍♀️, j’adore voyager à pied et l’insularité ! Qui dit insularité, ne dit pas forcément #RobinsonCrusoe ou Tom Hanks paumé sur une île déserte avec pour seul compagnon Wilson le ballon, île paradisiaque et farniente - quoique qu’à #GiliMeno ça s’y apparentait 🐢- mais plutôt endroits isolés, enclaves en marge de la société où des traditions séculaires perdurent. Des lieux de silence où trouver la paix, se ressourcer et respirer. Quelques semaines après avoir quitté l’île volcanique de Jeju - bien que je savourais pleinement l’instant présent, le temps a joué son rôle et permis au voyage de décanter, de prendre de la valeur à travers les images qui me reviennent régulièrement en mémoire - je réalise la chance que j’ai eu de découvrir cette île, la culture des #Haenyeo, de pouvoir en faire le tour à pied grâce au #JejuOlleTrail parfaitement balisé, d’admirer jour après jour des paysages sublimes entre terre et mer. Avec du recul, depuis le début de mon tour du monde en duo la Corée du Sud est - pour le moment - ma destination préférée. Sans doute que le fait d’y être allée sans préparation m’a permis de pleinement l’apprécier, contrairement au Japon qui s’est révélé une déception d’autant plus grande que mes attentes l’étaient.

🛃 Ps : pour la dernière photo, c’est la douane qui va être contente 

🇳🇿🇰🇭🇹🇭🇳🇵🇮🇩🇰🇷🇯🇵 🔜 🇨🇦 🇺🇸 

🧭 En voyage, vous êtes plutôt team chill & farniente ou rando à sac à dos ? Préparation du périple au millimètre près ou à l’arrache, on verra advienne que pourra ?
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#한국 #제주도 #JejuIsland #backpacker #travelaroundtheworld #feelinglucky
📖 #Lectureencours « Ce récit est celui d’u 📖 #Lectureencours « Ce récit est celui d’un entrelacs de huit êtres humains, dont seul un était joueur de base-ball professionnel. Ce sport était son art, sa famille, son dur quotidien. »

Des jours que je vibre au rythme de la fratrie Chance. Entre excès de puritanisme, fanatisme religieux, carrière sportive brisée, mariage chancelant, coups de gueule et fous rire au dîner, complicité fraternelle, guerre du Vietnam, mouvement hippie, matchs de base-ball et joutes idéologiques acharnées… cette chronique d’une famille nombreuse américaine d’une ville ouvrière de la côte Ouest des États-Unis qui, face aux épreuves ordinaires de la vie, puise dans l’amour de ses membres des ressources extraordinaires, est une saga familiale magnifiquement incarnée, tendre et généreuse, embrassant avec un humour désarmant les tensions inévitables régissant les relations de huit êtres humains réunis sous un même toit. #DavidJamesDuncan nous offre une fresque sociale d’une profonde humanité et un tableau de l’Amérique des années soixante désillusionnée, uniquement rehaussé par l’énergie de ceux qui par fierté et intégrité personnelle refusent d’abdiquer alors que le rêve américain n’est déjà pour eux qu’un mirage lointain.

« Tout ce que je veux, c’est que tu te battes. Pour rester vivant à l’intérieur ! Coûte que coûte ! »

« Des familles aussi solides que la mienne continuaient à lutter pour se construire une identité, et des personnages aussi vaillants que mes frères et sœurs se battaient encore pour devenir des adultes le moins grotesques possible. Mais nos vies étaient violentées, manipulées et, pour des dizaines de milliers d’entre elles, brisées par les sinistres machinations de ces hommes à la puissance répugnante. »

L’échec d’une société ayant pour vertus cardinales : l’argent et la réussite
« La meilleure façon de dépouiller le rêve de toute une vie de son charme, c’est tout simplement de le faire devenir réalité. »

Trump & compagnie…
« Ce genre [la farce] capable de bouffer à tous les râteliers s’étaient accouplé avec la démocratie pour accoucher d’un bâtard prétendument invincible : la gouvernance par la force de la farce. »
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#sagafamiliale #americandream ⚾️
La Corée, entre tradition et modernité… un cli La Corée, entre tradition et modernité… un cliché pas usurpé

🤳🏻 Selfies en tenue traditionnelle (Hanbok - 한복) dans le #BukchonHanokVillage et balade dans le village hanok de Ikseon-dong

🥢 Déjeuner local de Kimchi Jjigae pour 3 euros dans une gargote familiale (Ttukbaegi-jip) #김치찌개 🥬

⛰️ Randonnées dans le Bukhansan National Park avec ascension du Jaunbong Peak pour une vue imprenable sur Séoul & en bord de mer dans le parc Igidae à Busan

🏙️ Contraste saisissant entre les jardins du Temple bouddhiste #Bongeunsa datant de 794 #봉은사서울 et les buildings du quartier d’affaires Gangnam en arrière-plan 

Non capturés : un grand cru 1985 débouché pour notre dernier soir à Busan dans un bar à vin français (@jazzpub318) tenu par des coréens (@rumioppa) et le plateau de fromages qui l’accompagnait 🍷🧀, le sourire des habitants de l’île de Jeju qui nous ont encouragés sur le #JejuOlleTrail, les #Haenyeo en train de plonger, les différents types de café testés - avec une nette préférence pour le Vanilla Latte, ou encore tous les smoothies blueberry engloutis, les spécialités culinaires dont le poulpe vivant, le soju & beer, le kimchijeon ou galette de Kimchi… Je repars le cœur gros et la tête pleine de souvenirs qui resteront gravés à vie 🥹❤️
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#한국 #KoreaTravel #TakeMeBack
✊🏿#BLACKBOOKSMATTER « À l’âge de douze ✊🏿#BLACKBOOKSMATTER 
« À l’âge de douze ans, j’avais une notion de la signification de la vie qu’aucune éducation ne pourrait jamais changer, et la conviction qu’on ne la saisissait qu’à force de lutter pour arracher un sens à des souffrances insensées. » Récit autobiographique culte, #BlackBoy sonde les relations interraciales dans le Sud ségrégationniste des États-Unis et la construction de l’identité noire. L’un des premiers témoignages écrit par un afro-américain sur son quotidien : entre pauvreté et exclusion, émaillé de morts soudaines, de lynchages, d’humiliations domestiques, de départs précipités… où la « menace qui émanait des Blancs invisibles » créé un climat anxiogène. Cet état de tension permanent finit par se transférer au sein des foyers noirs. Régulièrement corrigé à coups de fouet, balloté du Tennessee, au Mississippi, en passant par l’Arkansas, élevé dans une famille bigotte adventiste du septième jour, petit-fils d’esclave ayant combattu pendant la Guerre de Sécession, fils d’un père alcoolique ayant quitté le foyer et d’une mère victime d’un AVC, #RichardWright retranscrit à partir de son expérience de vie chaotique de ses 6 à ses 19 ans les mécanismes du conditionnement et d’autodéfense qui se développe automatiquement. Comment le racisme, la haine de l’autre se forgent et la violence se transmet. Et comment les épreuves subies, la colère refoulée, l’obséquiosité et la docilité la nourrissent. L’isolement de Richard Wright est double : considéré comme un sous-homme par les Blancs, il est rejeté par les Noirs pour avoir refusé de « jouer son rôle social traditionnel » : « il m’était impossible de faire de la servilité une partie machinale de mon comportement » et avoir osé briser le tabou ultime de la race. Tiraillé par la faim - physique, émotionnelle et intellectuelle, Richard Wright trouve heureusement dans la littérature, et plus tard l’écriture, un terrain de contestation. Cette chronique d’un enfant esseulé devenu un homme révolté face à l’inertie des siens, prouve que la place que l’on occupe dans la société est le fruit d’une construction à un instant précis de l’Histoire d’un pays, qu’il est toujours audacieux de questionner.
🦑🤿#JEJUISLAND Il y a des endroits comme ça 🦑🤿#JEJUISLAND

Il y a des endroits comme ça, mine de rien, qui vous attrapent et ne vous lâchent pas.
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#JejuIledeBeaute #JejuOlleTrail 🐚 🌻 #Haenyeo 🧜‍♀️
🎼 #MUSICALGENIUS « Nul ne savait que la musi 🎼 #MUSICALGENIUS 
« Nul ne savait que la musique l’avait sauvé. Que, grâce à elle, il l’avait échappé belle. Diplôme de Cadbury ou pas, sans musique il n’était rien. Sans musique, il serait encore, et toujours, cet enfant vague, faible, aussi évanescent qu’une volute de fumée. » New York, années quarante. À six ans, Claude Rawlings vit avec sa mère dans un appartement en sous-sol, où, du soupirail, il observe le ballet des passants. Le rythme de leur pas dessinant les contours d’une mélodie dans son esprit. Intrigué par des partitions trouvées dans un piano désaccordé qu’il ne peut déchiffrer, Claude pousse la porte du magasin de musique Weisfeld. Accueilli par celui qui deviendra son mentor, Claude commence un apprentissage lent et exigeant. Ses prédispositions se révèlent rapidement. Les mains sur le clavier, il s’oublie, grandit en marge du monde entraîné par les plus grands. La musique sera son ticket d’entrée dans l’univers privilégié des artistes new-yorkais : écoles d’élite, entrée dans les grandes familles, professeurs émérites, concerts à Carnegie Hall… Des débuts fracassants rattrapés, pourtant, l’âge avançant, par un sentiment d’imposture lancinant. Le malaise, prenant racine dans ses origines familiales floues - une mère défaillante, un père inconnu, érige un mur sur lequel se heurte son inspiration. Lui, qui a « travaillé la musique toute sa vie, poussé par le besoin de pénétrer de plus en plus profondément ses mystères, soutenu par son aptitude à le faire ». Sa carrière à l’arrêt, frustré, Claude comprend que pour créer, déployer ses talents de compositeur, il doit s’émanciper de son statut de jeune musicien ultra doué et trouver sa vraie valeur. Transcender « la question de sa naissance », « la honte de ne pas savoir la vérité » et rendre hommage à ceux qui l’ont aidé. Brassant une galerie de personnages chaleureux et mystérieux, #FrankConroy nous embarque pour une traversée des apparences, de Brooklyn à la 5e Avenue, embrassant le destin exceptionnel d’un prodige de la musique. #Corpsetame est un roman d’apprentissage bouleversant dans sa retranscription douloureuse de la fin de l’enfance et du temps de l’innocence.
#Coupdecoeurlitteraire 💜
📍Séoul | #LIBRAIRIE 🛋️ Tunnels et murs d 📍Séoul | #LIBRAIRIE 🛋️

Tunnels et murs de livres, coins de lecture cosy, design soigné, les librairies coréennes sont à l’image du pays : élégantes, branchées, dotées d’une identité affirmée et d’une architecture alliant originalité et modernité. Tour d’horizon de mes préférées 📚 

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STARFIELD LIBRARY
⚲ Gangnam (COEX Mall)

Logée en plein cœur du centre commercial le plus populaire de Séoul, avec ses étagères de 13 mètres de haut, ses 70 000 ouvrages et ses installations artistiques, la #StarfieldLibrary, qui s’étend sur 2 800m2, remporte la palme de l’architecture la plus impressionnante !
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ARC.N.BOOK 

Lieux prisés pour les tournages de #Kdrama (Run on, Live on, Start-Up…) les librairies de la chaîne #ArcNBook jouent la carte de l’élégance avec des couleurs chaudes, une ambiance feutrée et des arches de livres éclairées d’une lumière tamisée.
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BOOK PARK
(북파크)
⚲ Itaewon

Lieu chaleureux ultra branché avec son mur de livres allant du rez-de-chaussée au plafond, l’endroit est idéal pour bouquiner dans un canapé en sirotant une tasse de café latte au son d’une musique jazzy. Mon spot lecture préféré.
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BOOK BOGO
(서울책보고)
⚲ Songpa-gu

Ancien entrepôt reconverti en librairie, dont la célébrité tient autant à sa structure en acier gris anthracite, qu’à son architecture en arc-de-cercle, #BookBogo est un espace culturel créé par la mairie de Séoul dans le quartier de Gangnam, rassemblant plus de 120 000 livres d’occasion.
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Foreign Book Store 
⚲ Itaewon

Des ouvrages d’occasion pêle-mêle recouverts d’une fine particule de poussière, des couloirs exigus où on se fraie un chemin avec difficulté, slalomant entre des tours de livres qui oscillent dangereusement… Ouverte en 1973 dans le quartier international d’Itaewon, #TheForeignBookStore est l’une des plus anciennes librairies anglaises de Séoul et une véritable caverne d’Ali Baba. Un lieu chaleureux qui me fait penser à la chaumière encombrée de Merlin L’enchanteur.
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Une préférence ?
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#WoldTour #BookLovers #Library #Bookstore
Les premières lignes d’un bon bouquin suffisent Les premières lignes d’un bon bouquin suffisent à vous emporter… 🎹 🎶 #incipit 

« Sa première vision sur l’extérieur était le soupirail en forme d’éventail de l’appartement en sous-sol. »
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#CurrentlyReading #FranckConroy #CorpsEtAme #ComingOfAge #NewYork 🚖
✡️ #LIFECHANGINGBOOKS « Des divergences sin ✡️ #LIFECHANGINGBOOKS 
« Des divergences sincères n’avaient jamais suffi à détruire une amitié… » Alors que les Alliés sont sur le point de débarquer, à Brooklyn dans le quartier juif de Williamsburg, deux équipes d’élèves de Yeshivas, sous couvert d’une partie de base-ball, se livrent un duel idéologique enragé, se soldant par un œil poché et une nouvelle amitié. Cristallisant toutes les contradictions du monde juif, l’attachement profond entre Danny et Reuven, issus de deux communautés opposées, en absorbe bientôt toutes les tensions liées à la découverte de la Shoah. « L’assassinat de six millions de Juifs ne prendrait son sens que le jour où serait créé un État juif. C’est seulement alors que leur sacrifice commencerait à avoir un sens… » Le projet sioniste, ardemment soutenu par le père de Reuven Malter - un éminent savant, pieux et chaleureux, est rejeté catégoriquement par le père hassidique de Danny Saunders - un grand talmudiste ayant conduit sa communauté victime des pogroms en Russie aux États-Unis. Au fil des années, les divergences intellectuelles des parents pèsent sur leur amitié, au départ fondée sur leur complémentarité : Reuven le mathématicien aspirant rabbin et Danny l’étudiant brillant passionné de psychologie. Le père de Reuven, conscient des capacités extraordinaires de Danny, va affûter son esprit critique en lui ouvrant les portes d’un savoir laïc et hérétique. Tourmenté et solitaire, le fils prodige « pris au piège par sa barbe et ses papillotes » est déchiré entre son devoir filial et sa vocation. Aura-t-il le courage de s’émanciper du chemin tout tracé par son père, dont il a hérité la charge de tzaddik ? À travers le conflit moral auquel est confronté l’héritier d’une dynastie rabbinique et les secrets d’une éducation stricte, #ChaimPotok souligne l’antagonisme entre individualisme et judaïsme sectaire ou la douloureuse construction identitaire lorsque que l’on vit en autarcie dans une communauté fermée. Introduction passionnante à la mystique juive, #Lelu est un magnifique roman d’amitié se déroulant dans les milieux orthodoxes new-yorkais divisés par l’événement tant attendu par le « peuple élu ». #Coupdecoeurlitteraire 💜
📚#BOOKHAUL 💐 

Grands romans américains, récits d’apprentissage, histoires d’amour adolescentes ou d’amitié, sagas familiales ou encore le premier volet d’un diptyque islandais de mon écrivain contemporain préféré… Voici les petits nouveaux fraîchement réceptionnés en Corée ! 

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L’envers du rêve américain…
(#Bookclub du @prixbookstagram)

⛓️Beloved de Toni Morrison (#PulitzerPrize 1988)
Entrée dans l’œuvre de la première femme afro-américaine à avoir reçu le #NobelPrizeLiterature en 1993 pour « ses romans caractérisés par une force visionnaire et une portée poétique, qui donne vie à un aspect essentiel de la réalité américaine. »

✊🏿Black Boy de Richard Wright 
Récit autobiographique retraçant la jeunesse de l’écrivain dans les années 20, au plus fort de la ségrégation raciale aux USA.

⚾️ Les frères K de David James Duncan
Un joli pavé dont j’attendais la sortie poche depuis des années. Les années 70, une fratrie soudée, de l’amour, des conflits, la guerre du Vietnam, du baseball aussi… Rires et larmes sont au programme.

Des romans d’apprentissage…

…à New York

🕎 L’élu de Chaïm Potok 
Un grand roman d’amitié entre deux adolescents issus de communautés différentes dans les milieux hassidiques new-yorkais.

🎶 Corps et âme de Franck Conroy
New York, années 40. L’ascension d’un jeune prodige de la musique classique retracée dans un roman-fleuve aux allures dickensiennes.
#clublecturelivresetparlotte 

…en Écosse

🏳️‍🌈 Mungo de Douglas Stuart
Après le succès de #ShuggieBain - #BookerPrize for fiction en 2020 - l’auteur écossais revient avec un roman social sombre qui s’annonce intense, autour de la difficulté de vivre son homosexualité. La sortie de janvier impossible à manquer !

Une #sagaislandaise…

🐟 D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds de Jón Kalman Stefánsson 
Retour sur les terres sauvages de l’Islande avec Ari, éditeur exilé au Danemark, personnage central d’une chronique familiale qui fait s’entrelacer trois époques et trois générations d’une famille islandaise.

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Certains vous tentent ? En avez-vous lus ?
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#PAL 

Ps : bravo à la librairie universelle @lireka_livres pour les envois dans le monde entier 👏 Au top !
🛋️ #LIBRAIRIE en Corée ! 🤩 #북파크 🇰🇷

Popularisée par le #KoreanDrama Chicago Typewriter, la @bookpark_ library, située au 2e et 3e étage de l'espace culturel @bluesquare_food_culture dans le quartier d’Itaewon à Séoul, est un bijou d’architecture - avec ses murs remplis de milliers de livres allant du sol au plafond - et un paradis pour les lecteurs. Un lieu cosy, ultra branché, où bouquiner lové dans un canapé en cuir, au son d’une playlist jazzy, éclairé par une lumière chaude, avec un joli coin café. L’ambiance chaleureuse et silencieuse en fait un de mes spots lecture visités dans le monde préférés ❤️ Si j’habitais ici, j’y passerais ma vie.
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#VisitKorea #SeoulHotSpot #Itaewon #Readingnook #BookLovers #Library #KDrama
🌻#COUPDECOEURLITTERAIRE « Est-il possible de 🌻#COUPDECOEURLITTERAIRE 
« Est-il possible de se fuir soi-même ? …s’il n’existe aucun chemin qui mène hors du monde… » Si celui-ci est trop étriqué pour satisfaire au tempérament fougueux d’une femme au foyer étouffant au cœur de l’hiver islandais, la société doit-elle pour autant la condamner pour avoir fui ses responsabilités et rêver d’une autre vie ? Quel refuge offrir aux êtres flamboyants, fragiles, à la sensibilité inadaptée au quotidien banal qui leur est proposé ? Télescopant les époques - des années cinquante à aujourd’hui, faisant fi de toute linéarité - subterfuge que l’être humain en quête de sens a conçu pour se donner un semblant de stabilité, Sigvaldi, reconstitue le destin torturé d’Ásta, sa fille. Le temps est compté. Allongé dans la rue, au pied de l’échelle qu’il a dégringolée, les souvenirs affluent, qu’il confie à une inconnue. Son amour passionnel pour la mère d’Ásta, l’ardeur de leurs étreintes, sa fascination pour cette épouse d’une beauté douloureuse qu’il a échoué à rendre heureuse, de ses fêlures, des conflits et des accalmies, de la lente descente aux enfers de leur couple sombrant au rythme des verres éclusés, jusqu’au jour où, sans un mot, ni une explication, Helga est partie, abandonnant ses deux filles et son mari. Comme toujours, chez Stefánsson, vivre est une affaire de survie. À l’instar du combat mené par Ásta pour s’émanciper de la mélancolie mâtinée de folie dont elle a hérité et étancher sa soif de liberté et d’indépendance, qui la retient d’aimer. Effrayée à l’idée de perdre le contrôle de sa vie en la cédant à autrui. Quand ceux censés nous protéger ont échoué, comment aimer sans y voir une marque de vulnérabilité ? #JonKalmanStefansson fait émerger la beauté des parcours chaotiques des êtres ordinaires peuplant ses romans, ballottés au gré des événements, comme ce pays, rude et puissant, balayé par des rafales de vent. Et c’est éblouissant. « Parce que c’est de ça que ce maudit monde a besoin en ce moment : des livres écrits pour fendre les ténèbres ! » Ásta (dérivé de « ast » amour en islandais) est de ceux-là : une tentative de fendre l’armure, un éclair de poésie, dans un monde qui s’assombrit. #sagaislandaise
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