Amours contrariées, déclarations enflammées, premier amour inoubliable surgissant du passé, histoires d’amour impossibles, chassés-croisés, passions destructrices, mariages ratés… L’amour en littérature est dans tous ses états ! Voici un florilège de textes qui l’ont sublimé et m’ont profondément touchée 💖
Aurélien d’Aragon
Les vertiges de l’amour idéalisé (#ClassicBooks)
« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » Un tel incipit, ne peut qu’être annonciateur d’un roman époustouflant. Une étude sans concessions du sentiment amoureux. Aurélien d’Aragon est un chef-d’œuvre classique. La chronique sans fard d’un amour fantasmé. Aragon souligne dans cette œuvre sublime les dangers d’un esthétisme forcené, et retranscrit l’amour dans toute sa complexité. (Lire la suite)
La seule histoire de Julian Barnes
Premier amour : quand l’amour ne suffit pas à sauver l’être aimé
« Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et moins souffrir ? » Paul a dix-neuf lorsqu’il tombe amoureux de Susan, quarante-huit ans, un mari et deux enfants. Parvenu au seuil de sa vie, il remonte le fil de leur histoire nous dévoilant la lente mutation d’un premier amour éclatant en une lente agonie. Conscient que cette femme qu’il a tant aimée et que l’alcool a ravagée, ne l’a jamais quitté. D’un premier amour subversif et éclatant à une lente agonie, Julian Barnes ausculte avec finesse l’éclosion des sentiments jusqu’à leur délitement. (Lire la suite)
Douleur de Zeruya Shalev
Retrouver son premier amour justifie-t-il de tout quitter ?
Trente années ont passé depuis qu’Ethan a quitté Iris. Mais un premier amour, ça ne s’oublie pas. Revoir Ethan ravive chez Iris une blessure enfouie que le temps n’est pas parvenu à cicatriser. Est-elle prête à tout lui sacrifier ? Outre la question de l’arbitrage, une autre question apparaît en filigrane : celle du degré de culpabilité que l’on est prêt à accepter pour assumer les choix que l’on fait. (Lire la suite)
Les forestiers de Thomas Hardy
Rendez-vous manqués & amours contrariées dans un village anglais {#chefdœuvre}
Thomas Hardy dit tout de la force des sentiments, de la frivolité des êtres inconséquents, des rendez-vous manqués et des amours contrariées, de la proximité des âmes de ceux qui se côtoient depuis longtemps. La langue acérée de l’écrivain anglais épingle avec piquant les travers d’une société patriarcale confrontée à ses contradictions. C’est d’une intelligence et d’une virtuosité qui touchent au sublime. En réalisant la chronique d’un mariage raté, l’écrivain victorien saisit toutes les nuances de la palette des sentiments. Les forestiers est un chef-d’œuvre au charme bucolique avec des portraits d’une grande finesse psychologique. Une tragédie sociale et sentimentale d’une beauté à couper le souffle. Un monument. (Lire la suite)
Le dernier été en ville de Gianfranco Calligarich
Amours impossibles et chassés-croisés dans la Rome de la dolce vita {#RomanCulte}
Roman culte publié en Italie en 1973 enfin traduit en français, Le dernier été en ville de Gianfranco Calligarich met en scène les amours impossibles dans l’Italie des années 60 du jeune Leo Gazzara et de l’évanescente Arianna. Dans la Rome de la Dolce Vita, les angoisses existentielles quoique réelles se dissimulent sous une apparente légèreté et une frivolité forcée. La vie nocturne est bouillonnante. L’amour un jeu de chassé-croisé qu’il n’est pas recommandé d’appréhender avec trop de gravité. Gianfranco Calligarich magnifie le dernier été d’un jeune homme désœuvré. (Lire la suite)
De sel et de fumée d’Agathe Saint-Maur
Une histoire d’amour tragique et incandescente entre deux hommes issus de milieux différents (#PremierRoman)
Dévasté par la perte de son amant, Samuel remonte le fil de leur relation. Lucas, hétérosexuel, le regard aguicheur et le charme dévastateur, provincial « monté » à Paris, transfuge de classe est un étudiant engagé tombé sous les coups de militants excités à l’idée de casser du « pédé ». Dans un premier roman époustouflant, Agathe Saint-Maur saisit avec acuité la fugacité des relations et retranscrit brillamment l’impermanence de nos existences. La rapidité avec laquelle l’autre peut nous échapper et l’amour s’évaporer, pour laisser place à l’effroi d’habiter un monde privé de l’être aimé. (Lire la suite)
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