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COUPS DE COEURLITTÉRATURE ANGLAISE

Bienvenue au club, Jonathan Coe : la chronique douce-amère de l’Angleterre des seventies

Publié sur mai 23, 2019mars 29, 2020
booksnjoy-bienvenue-au-club-jonathan-coe-angleterre-soixante-dix

À quoi tient l’alchimie entre le lecteur et la plume d’un auteur ? Comment expliquer la magie des mots de Jonathan Coe, le plaisir indicible pris à la lecture de cette chronique douce-amère de l’Angleterre ? Peut-être à l’œil lucide et merveilleusement tendre que Jonathan Coe porte sur ses personnages, les regardant évoluer, trébucher, tout en se gardant bien d’extrapoler en faisant d’un comportement individuel une règle générationnelle. Les livres de Jonathan Coe ont ceci de particulier, qu’on se glisse dans la narration comme dans du coton, l’écriture est moelleuse et savoureuse. Après le truculent Testament à l’anglaise, chronique cynique de l’establishement anglais, Bienvenue au club, premier volet d’une trilogie qui se clôturera avec Le cœur de Angleterre qui paraîtra à la rentrée littéraire, est la chronique des années soixante-dix. L’ère pré Thatchériste se dessine à travers les trajectoires de vies d’une bande d’amis. Jonathan Coe est un formidable conteur et un portraitiste de génie. En multipliant les points de vue, il rend compte d’une Angleterre en pleine mutation, secouée par les revendications syndicales, à l’aube d’une désindustrialisation qui se poursuivra sous la férule de la Dame de fer. Sous l’apparente légèreté de l’époque, une autre réalité se dessine. La société peine à éradiquer un racisme lancinant, l’IRA durcie ses attaques terroristes. L’industrie cède la place à un capitalisme financier qui triomphera d’ici une dizaine d’années, reléguant les ouvriers lésés à la précarité. Jonathan Coe décrit un temps suspendu, où les espoirs ne sont pas encore déçus, où l’on croit encore à l’avènement d’une société plus égalitaire et à l’entérinement des droits sociaux. Sous la plume du romancier chaque destin est singulier et recèle un fragment de l’histoire du pays. Jonathan Coe, dans un style fluide et impeccable, active la machine à remonter le temps et nous transporte dans un pays sur le fil du rasoir, encore ignorant de ce qui l’attend. De l’implacable machine thatchériste, qui dans l’ombre se nourrit des dissensions et mettra fin aux illusions. Bienvenue au club est un page turner virtuose, un roman générationnel exceptionnel !

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