Qui suis-je ?

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Moi, c’est Audrey !

Depuis 2017, je tiens ce blog, ainsi qu’un compte Instagram affilié Books’nJoy. À l’époque, j’approchais du quart de siècle, et allais être diplômée de mon école de  commerce l’ESCP Europe, après avoir effectué une classe préparatoire. Aujourd’hui, j’ai trente ans, je rentre de tour du monde (13 pays en 8 mois) après avoir passé quatre (et demi) très belles années au sein des Éditions Gallimard en tant que chargée de webmarketing et emménage à l’étranger 😉 Cela fait sept ans que je tiens ce blog et le plaisir pris à partager mes lectures, à échanger avec des passionnés n’a pas diminué, au contraire, ma passion n’a fait que se renforcer. Dans un monde où les tensions sont de plus en plus exacerbées, que les médias font du sensationnalisme le cœur de leur métier, il me semble plus important que jamais de prendre le temps de poser ses idées, de les laisser infuser. De se cultiver pour éviter de basculer dans le jugement hâtif. Regarder le monde différemment, embrasser ses nuances. La littérature a toujours occupé une place très importante dans ma vie, depuis le jour où ma maîtresse d’école en CE1 m’a offert, accompagné d’un petit mot, le premier tome de la saga Harry Potter. Depuis je ne me suis jamais arrêtée de dévorer romans, polars, nouvelles, biographies, essais…

Pourquoi ce blog ?

La première vocation de ce blog est de vous présenter des lectures qui m’ont plu. Trouver les mots justes pour vous donner envie à votre tour de les découvrir. De dénicher des pépites méconnues (Nino Haratischwilli), des primo-romanciers de talent (Michael Christie), d’exhumer l’œuvre d’auteurs ayant sombré dans l’oubli (Jakob Wassermann), de vous convaincre de lire mes écrivains préférés : Zeruya Shalev – autrice israélienne de l’intime et de la psyché féminine, John Steinbeck – auteur humaniste et engagé qui torpille le rêve américain, ou encore le romancier islandais Jón Kalman Stefánsson – qui explore le cœur des hommes avec une poésie d’une beauté inouïe.

Afin de faciliter la navigation sur le site, vous pouvez accéder à mes Coups de cœur ou affiner votre sélection en fonction de la nationalité des auteurs : allemande, américaine, israélienne, Mitteleuropa, Yiddish, anglaise… Vous l’aurez compris, s’il m’arrive de me laisser cueillir par des textes français, ma préférence va de loin aux textes étrangers 😀

Alors, je vous emmène avec moi ?

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Mes derniers articles en ligne…

  • L’affaire Maurizius, Jakob Wassermann : le combat d’un héros animé d’un idéal de justice pure (#ClassicBooks)
    « Le bien et le mal ne se déterminent pas dans les rapports des hommes entre eux, mais uniquement dans les rapports de l’homme avec lui-même. » Sur le chemin de l’éveil à la conscience morale du jeune Etzel, seize ans, se dresse son père le procureur Andergast. Homme austère au jugement sévère, observant scrupuleusement la loi ; qui en cela, n’hésita pas à punir son ex-femme coupable d’adultère en lui retirant ses droits de mère. En interceptant un courrier, Etzel découvre que l’affaire qui a fait décoller la carrière de son père repose sur une erreur judiciaire. Dix-huit ans auparavant, à Berlin en 1905, ce censeur froid aussi figé qu’un intérieur bourgeois a participé – comme le rouage d’une machine infernale – à la condamnation de Leonard Maurizius pour le meurtre par balle de sa femme. À mesure que son enquête avance, plongeant dans les méandres de l’âme humaine et les ramifications complexes qui relient les acteurs du drame, Etzel se convainc de l’innocence d’un homme qui n’a eu de cesse de la clamer. Poussé à son paroxysme, le huis clos amoureux sur fond de rivalité entre sœurs attisée par un homme peu scrupuleux, prend des allures de tragédie … Lire la suite
  • Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andrea : une belle histoire d’amitié dans l’Italie fasciste de Mussolini (#RL2023)
    « Tu sauras que tu es sur le bon chemin, Mimo, quand tout le monde te dira le contraire.– Je préférerais plaire à tout le monde.– Bien sûr. C’est pour ça qu’aujourd’hui tu n’es rien. »À peine sorti du ventre de sa mère, Michelangelo Vitaliani, dit Mimo, présente un problème de taille, un « piccolo problema ». Atteint d’achondroplasie, Mimo devra capitaliser sur son talent et la rage de vaincre, propre à ceux que le destin a lésés pour compenser son infirmité. Orphelin de père, Mimo est confié à un homme rustre, qui lui enseignera les rudiments de la sculpture sur marbre dans son atelier de Pietra d’Alba. Un petit village au pied des Alpes, dans la région du Piémont au Nord de l’Italie, où vit l’illustre famille Orsini. Au détour d’un chantier, le jeune apprenti rencontre leur fille Viola. Tempérament incandescent, silhouette androgyne, yeux sérieux, qu’un éclair vif traverse, trahissant une compréhension fine des contraintes que son sexe lui imposera toute sa vie. Son intelligence ne pouvant éclater, Viola éprouve sa liberté autrement. Se construit en cachette, prenant au pied de la lettre son désir de s’élever en se jetant sous les yeux d’un public médusé du toit de la villa … Lire la suite
  • L’un des nôtres, Willa Cather : la quête d’un héros sensible des grands espaces américains à la guerre des tranchées {Prix Pulitzer 1923}
    « À l’intérieur des vivants aussi, languissaient des captifs. Oui, en vérité, à l’intérieur de gens qui marchaient et travaillaient en plein soleil, des captifs vivaient dans les ténèbres – et jamais on ne les voyait, de l’heure de leur naissance à celle de leur trépas. […] Et ces enfants de la lune, avec leurs désirs insatisfaits et leurs rêves futiles constituaient une race plus belle que celles des enfants du soleil. » Au cœur de la région des Grandes Plaines, dans le Nebraska autrefois peuplé par les Indiens et les bisons, Claude Wheeler, hérite de la ferme familiale. Pour ces anciens colons taiseux, l’amour filial s’exprime par des attentions et la sensibilité est une marque de vulnérabilité. À force de compromis, Claude ; le fils différent, en décalage avec son entourage et cette Amérique rurale puritaine où l’on fait peu cas des désirs contrariés ; tente de se couler dans la vie qu’on lui a tracée. Au risque de se renier. « Il faisait ainsi tort à quelque chose en lui-même. » Le poids dans sa poitrine grossit, ses pensées le tourmentent. Il étouffe à la perspective d’un avenir rétréci. Une existence à trimer du lever au coucher du … Lire la suite
  • L’homme de Kiev, Bernard Malamud : en attente de procès {Prix Pulitzer 1967}
    « On se sent souvent réduit à l’impuissance face au désordre des temps modernes, face à la masse d’évènements et d’expériences apparemment incontrôlables qu’il faut bien vivre, essayer de comprendre et si possible ordonner. Mais, pour peu qu’on ait quelque chose à offrir, on ne doit pas se soustraire à cette tâche au risque de se diminuer sur le plan humain. » Juif de naissance et de nationalité, libre-penseur, spinoziste amateur, le réparateur Yakov Bok, quitte son Shtetl de province pour la ville de Kiev. S’aventurant en-dehors de la zone de résidence où sont parqués, jusqu’à la révolution bolchevique, les Juifs de Russie. En 1911, l’autocratie tsariste fragilisée fait régner un antisémitisme d’État, brandissant le pogrom comme exutoire à la frustration nationale – soit l’effet d’une saignée pratiquée sur un corps malade. Ainsi, dans ce climat d’hystérie collective, le corps lardé de coups de couteau d’un jeune chrétien retrouvé dans une grotte échauffe les esprits. Le mobile du meurtre rituel visant à récupérer le sang pour confectionner des Matsot (galettes de Pessah) est avancé. Ayant endossé un nom d’emprunt pour dissimuler sa judéité à son employeur – un membre des Cent-Noirs : mouvement antisémite, nationaliste et monarchiste ayant réellement existé, Yakov Bok … Lire la suite
  • ? Prix Pulitzer & Cie…
    Chaque année en août/septembre, des centaines de livres déferlent sur les étals de librairie. Mais parce qu’il n’y a pas que la rentrée littéraire dans la vie, et que le poche est clairement mon format favori, je participe avec plaisir au  club de lecture organisé par le @prixbookstagram qui met à l’honneur pendant deux mois les auteurs et autrices lauréats du prix Pulitzer. [Pour connaître les modalités de participation ou tous les lauréats par année, n’hésitez pas à cliquer ici ?] Le spectre a été élargi à toute leur œuvre et non seulement aux ouvrages primés ! De quoi donner beaucoup d’idées. **?Petite histoire d’un Grand Prix** Plus haute distinction américaine pour un travail journalistique – sa catégorie reine, le prix Pulitzer a été crée en 1917 à l’initiative de Joseph Pulitzer (1847-1911), qui dans son testament en appelait à la création d’un prix incitant à l’excellence. Depuis 1948, le prix Pulitzer de la fiction récompense une œuvre traitant de préférence de la vie américaine. Ayant tellement aimé Le chardonneret (2014) de Donna Tartt, Les raisins de la colère de Steinbeck (1940), Lonesome Dove de Larry McMurtry (1986) et la plume d’Edith Wharton (1920), tout en passant totalement à côté … Lire la suite